“Il faut se considérer comme un chien affamé pour gagner le prochain match” disait le défenseur Ivoirien Wilfried Kanon avant leur dernière confrontation lundi face à la Namibie. Et ils l’ont fait : les Eléphants de Côte d’Ivoire ont étrillé leurs adversaires 3-1 pour accéder au second tour.
Et si les Ecureuils se saisissaient de la phrase de Kanon comme devise ? Crédités deux points en autant de matches, Stéphane Sessegnon et les siens ont la lourde responsabilité de l’emporter ou tout au moins d’obtenir un nul face aux Camerounais afin de s’assurer une place en huitièmes.
Ce qui est interdit, c’est la défaite. Au moins un nul suffira désormais après les résultats des rencontres de lundi. Cet exploit ne serait possible si Michel Dussuyer remobilise sa troupe, donne plus de confiance à sa défense et à son attaque qui est bien moins convaincante.
S’inspirer de Madagascar
Pour lui, du cas de Madagascar vainqueur du Nigeria et premier de son groupe, est tout à fait inspirant :
"Je pense que les joueurs y pensent aussi. Ils le savent. C’est bon de bousculer la hiérarchie sur une phase finale aussi. Donc ça montre la voie à suivre. Il faut s’inspirer de ce match là même si le contexte est différent parce que le Nigéria est déjà qualifié.”
A la suite de son coach, le joueur de Huddersfield, Steve Mounié, a nuancé :
"La différence entre les deux matches est tout simple. Premièrement on ne joue pas à Cotonou et on ne joue pas face au Togo.On joue face au Cameroun qui est un très grand d’Afrique. Donc il y a ces deux cas qui sont à prendre en compte. On va essayer de jouer notre match, d'essayer de titiller cette équipe. On verra la fin du match ce que ça donnera."
Mais les Camerounais ne vont certainement pas se contenter d’un score nul. Ils ne bouderaient pas une deuxième victoire après le nul concédé face au Ghana et terminer premier du groupe. Les enjeux du match pour les deux adversaires annoncent donc une rencontre disputée.
Jules Etcho