A l’issu du sommet extraordinaire de la Cedeao tenu à Ouagadougou, les dirigeants d’Afrique de l’ouest ont annoncé un plan d'action 2020-2024 doté d’un milliard de dollars pour la lutte contre le terrorisme. Pour l’occasion, le sommet a vu la participation exceptionnelle de la Mauritanie et du Tchad, deux pays également engagés dans la lutte contre le djihadisme.

Le plan qui sera adopté en décembre prochain est bâti autour de huit axes et comprend, entre autres, une mutualisation et une coordination accrue des efforts dans la lutte, un partage direct de renseignement entre États membres, ou une formation accrue des acteurs de la lutte. “Il a été décidé de mutualiser les efforts de coordination des initiatives de lutte contre le terrorisme dans l’espace Cedeao”, a expliqué Aurélien Agbénonci, ministre béninois des affaires étrangères.

Le plan prévoit un renforcement de la Force conjointe du G5 Sahel ou de la Force multinationale mixte du bassin du Lac Tchad. Il vise également à détruire les sources de financement du terrorisme, notamment le trafic de drogue.

Le financement de ce plan n’est pas gagné d’avance pour les pays de la Cedeao. C’est le président de la Commission de la Cedeao qui a été instruit par les chefs d’Etat pour trouver les modalités de financement de ce plan auprès des dirigeants. Mais d’ores et déjà, les chefs d’Etat de la Cedeao ont lancé un appel à l’aide à la communauté internationale. Ils ont, par exemple, demandé au FMI et à la Banque mondiale de considérer les dépenses sécuritaires comme des dépenses d’investissement.

 

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Les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) se sont retrouvé le week-end dernier à Ouagadougou à l’occasion d’un sommet extraordinaire. Le président de la République, Patrice Talon a pris part à ce rendez-vous au cours duquel d’importantes décisions ont été adoptées notamment sur la sécurité dans la région.

Le ministre des affaires qui accompagnait le chef de l’Etat lors de cette expédition livre ici le point des décisions du sommet. Aurélien Agbénonci est revenu notamment sur l’adoption d’un plan de lutte contre le terrorisme. Il a expliqué les détails opérationnels de ce plan ainsi que les modalités de son financement tel que les chefs d’Etats l’ont décidé au cours du sommet.

 

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Six personnes, dont un prêtre, ont été tuées dimanche matin lors d’une attaque pendant la messe dans une église catholique à Dablo, une commune de la province du Sanmatenga, dans le nord du Burkina Faso.

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Le procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) a, dans une déclaration à la presse ce jeudi 27 septembre, fait le bilan d’un mois d’activité de cette nouvelle juridiction béninoise.

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La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) a été installée, ce lundi 27 août 2018, à la Cour d’appel de Cotonou. Ousmane Batoko, le président de la Cour suprême a installé, dans leur fonction respective, le président de la cour Cyriaque Dossa et le procureur spécial, Gilbert Ulrich Togbonon.

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Les députés ont adopté, ce lundi 11 juin 2018, la loi 2018-17 portant lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme en république du Bénin.

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Quatre agents de l'Etat, un militaire et un civil, ont été tués lors d'une attaque d'un poste de contrôle de l'armée tchadienne sur une île du lac Tchad dans la nuit de samedi à dimanche, a appris l'AFP de source militaire.

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Le groupe jihadiste Boko Haram a multiplié les attaques pendant le weekend de Pâques contre Maiduguri, grande ville dans le nord-est du Nigeria, refuge de centaines de milliers de déplacés du conflit et rare îlot sécurisé dans l'Etat du Borno.

Au total, au moins une vingtaine de personnes ont été tuées et 84 blessées, selon les services de secours et des habitants.

Vendredi, quatre jeunes filles kamikazes, aux âges estimés de 13 à 18 ans, ont attaqué le camp de déplacés de Zawuya, aux environs de Maiduguri, tuant deux personnes.

Puis, dimanche soir, les combattants ont tenté une incursion dans la ville même, réussissant à traverser les murs d'enceinte en sable et les fossés qui entourent cette grande cité de près de trois millions d'habitants.

Les services de secours, qui ont rapporté l'incident, ont dénombré au moins 20 morts et 84 blessés.

"Le nombre de morts s'élève désormais à 20", note Bello Dambatto, responsable de l'évacuation pour la SEMA, l'agence locale de gestion des urgences.

Ses agents ont évacué 18 cadavres lundi matin dans les quartiers périphériques de Bale Shuwa et Bale Kura, "et deux autres personnes ont succombé à leurs blessures à l'hôpital", a-t-il précisé.

"Nous ne sommes pas certains que les 82 autres blessés s'en sortent", explique à l'AFP M. Dambatto. "Certains sont dans un état très critique et vont avoir besoin d'opérations lourdes".

"Les personnes ont été tuées alors qu'elles essayaient de fuir les tirs entre les insurgés et les militaires", a-t-il précisé. "La plupart des blessés ont reçu des balles".

Les combattants ont attaqué une base militaire à l'entrée de la ville, en utilisant des kamikazes, mais aussi des armes à feu et des bombes, a expliqué de son côté un officier supérieur de l'armée nigériane sous couvert d'anonymat.

"Dix-huit (combattants) sont arrivés à pied pour attaquer la base, pendant que sept kamikazes ont visé les civils à Bale Shuwar et Alikaranti", a-t-il ajouté.

"Les +terroristes+ ont tiré au mortier sur les troupes", a indiqué cette source.

"Pendant plus d'une heure, on a entendu de grandes explosions et des tirs partout dans la ville la nuit dernière", a témoigné auprès de l'AFP Ibrahim Gremah, un habitant de Maiduguri.

Les Nations Unies ont "fermement condamné les attaques meurtrières conjointes" et annoncé, selon des sources locales, un bilan de 34 morts et 90 blessés.

La dernière grande tentative d'incursion dans la capitale de l'Etat du Borno, berceau de cette secte islamiste radicale transformée en mouvement jihadiste, date du weekend de Noël.

L'utilisation de kamikazes, notamment de jeunes filles pour commettre des attentats-suicides, est la marque de la faction de Boko Haram dirigée par Abubakar Shekau.

Négociations et divisions 

La semaine dernière, les autorités nigérianes ont révélé être en négociations avec le groupe adverse, dirigé par Abou Mossab Al Barnaoui, qui a enlevé puis relâché une centaine de lycéennes à Dapchi, dans l'Etat voisin de Yobe.

"Le gouvernement est plus que jamais prêt à accepter le dépôt inconditionnel des armes par tout membre du groupe Boko Haram qui ferait preuve d'une ferme détermination", a déclaré le président Muhammadu Buhari après avoir rencontré les écolières libérées.

Cette annonce est une lueur d'espoir après près de 10 ans de conflit, mais elle a mis au jour les fortes divisions au sein du groupe.

En effet, "des pourparlers ont eu lieu entre le gouvernement et les insurgés de la faction Al Barnaoui", a déclaré une source proche des négociations sous couvert d'anonymat. "Le principal casse-tête est maintenant d'étendre les discussions à la faction Shekau, qui est opposée aux négociations".

Cette attaque de grande envergure contre Maiduguri est une manière pour Shekau de montrer la force de frappe de sa faction.

En août 2016, le groupe Etat islamique, auquel Boko Haram avait prêté allégeance, avait désigné Al Barnaoui comme chef du mouvement jihadiste et représentant du califat en Afrique de l'Ouest.

Al Barnaoui, fils du fondateur de Boko Haram, a souvent reproché à Shekau ses dérives autoritaires ainsi que de tuer des civils musulmans et d'utiliser des jeunes filles comme bombes humaines.

Les autorités nigérianes et l'armée ne cessent de répéter que Boko Haram est "techniquement vaincu", mais la multiplication des attaques de grande envergure (kidnapping de masse, attaque sur les bases militaires,...) met en lumière la situation sécuritaire déplorable dans le nord-est du Nigeria.

Le conflit entre le groupe et l'armée a fait plus de 20.000 morts depuis 2009, et 1,6 million de personnes, dont plus de la moitié vivent à Maiduguri dans des camps ou chez l'habitant, ne peuvent toujours pas regagner leur foyer.

 

AFP

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La circulation est redevenue normale lundi après-midi à Ouagadougou, trois jours après les attentats, les barrages ayant été levés dans le centre-ville aux abords de l'état-major général des armées et de l'ambassade de France, après la visite de deux présidents ouest-africains.

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Voici ce que l'on sait de la double attaque vendredi 2 mars 2018 à Ouagadougou contre l'ambassade de France et l'état-major général des armées au Burkina Faso, revendiquée par une organisation jihadiste du Sahel, le Groupe pour le soutien de l'islam et des musulmans (GSIM).

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