Le Prix Nobel de la paix 2018 attribué au Congolais Denis Mukwege et à la Yézidie Nadia Murad
Le Prix Nobel de la Paix 2018 a été décerné ce vendredi 5 octobre 2018 à deux activistes de la lutte contre les violences sexuelles comme arme de guerre dans les conflits armés.
Le docteur congolais Denis Mukwege et la yézidie Nadia Murad sont les deux lauréats du prix Nobel de la paix 2018.
BREAKING NEWS:
The Norwegian Nobel Committee has decided to award the Nobel Peace Prize for 2018 to Denis Mukwege and Nadia Murad for their efforts to end the use of sexual violence as a weapon of war and armed conflict. #NobelPrize #NobelPeacePrize pic.twitter.com/LaICSbQXWM
— The Nobel Prize (@NobelPrize) October 5, 2018
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The Norwegian Nobel Committee has decided to award the Nobel Peace Prize for 2018 to Denis Mukwege and Nadia Murad for their efforts to end the use of sexual violence as a weapon of war and armed conflict. #NobelPrize #NobelPeacePrize pic.twitter.com/LaICSbQXWM
Le gynécologue congolais qui soigne les femmes violées en République démocratique du Congo et l'ex-esclave sexuelle du groupe Etat islamique ont été distingués pour leur lutte contre les viols de guerre.
RDC : la Cour constitutionnelle exclut l'opposant Bemba de la présidentielle
L'ex-chef rebelle Jean-Pierre Bemba est exclu de l'élection présidentielle prévue le 23 décembre en République démocratique du Congo en raison de sa condamnation pour "subornation de témoins" par la Cour pénale internationale (CPI), a confirmé un arrêt de la Cour constitutionnelle publié lundi soir.
Elections en RDC : Bemba et les cinq exclus poursuivent le combat devant la justice
La marche vers des élections apaisées et inclusives traverse une étape-test en République démocratique du Congo où l'ex-chef de guerre Jean-Pierre Bemba, trois ex-Premiers ministres, les héritiers politiques de Patrice Lumumba et la seule femme candidate protestent en justice contre leur exclusion. L'attention s'est tournée ce lundi vers la Cour constitutionnelle, dernier espoir des six candidats -sur 25- recalés vendredi par la commission électorale. Ils ont tous annoncé leur intention de saisir la Cour dans le délai légal de 48 heures. La Cour a dix jours pour se prononcer. La publication de la liste définitive des candidats est prévue le 19 septembre, à trois mois des élections annoncées le 23 décembre.
Verdict connu d'avance
L'opposition et des mouvements citoyens doutent autant de l'indépendance de la Cour que de celle de la commission électorale nationale indépendante (Céni). L'opposition a accusé la Céni d'obéir aux "injonctions" du pouvoir du président Joseph Kabila pour éliminer ses candidats. "Il n'y a pas d'inclusivité en dehors de la Constitution, en dehors des normes légales", a répondu le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, sur la télévision nationale RTNC. "Pourquoi Joseph Kabila serait-il le seul à respecter la loi?", a-t-il ajouté. Le président, qui ne pouvait pas se représenter, a finalement désigné un dauphin après deux reports des élections depuis la fin de ses mandats en décembre 2016. "Le verdict de la Cour constitutionnelle est connu d’avance", s'est insurgé sur Twitter le mouvement citoyen Lutte pour le changement (Lucha).
Lucha cite le nom du président de la cour, Benoît Lwamba, ancien conseiller du président Kabila, et du juge Norbert Nkulu, un des trois juges nommés il y a quelques semaines et qui passent pour des fidèles. A ce stade, pas question pour l'opposition d'un boycott de l'élection, qui ouvrirait une nouvelle phase d'incertitude dans le plus grand pays d'Afrique sub-saharienne. "Voyons-voir ce que la suite va nous réserver au niveau de la Cour constitutionnelle", a temporisé sur France 24 Jean-Pierre Bemba, l'un des favoris à la succession du président Kabila avec ses bastions à Kinshasa et dans l'ouest. "Pour autant que la Cour soit indépendante", a aussi prévenu M. Bemba, écarté en raison de sa condamnation pour subornation de témoins devant la Cour pénale internationale (CPI).
Lundi matin, une présence policière inhabituelle était visible dans l'enceinte de la Cour, a constaté une journaliste de l'AFP. Des partisans d'un "lumumbiste" historique se sont rassemblés devant la Cour pour soutenir Antoine Gizenga, 92 ans, vice-Premier ministre au temps du héros national Patrice Lumumba à l'indépendance en 1960 - et, plus récemment, ancien Premier ministre de M. Kabila (2006-2008). M. Gizenga défend le Parti lumumbiste unifié (Palu) face à un candidat dissident, Adolphe Muzito, lui aussi ancien Premier ministre. Tous les deux ont été disqualifiés par la commission électorale, le patriarche parce qu'il n'aurait pas signé lui-même les formulaires ("défaut de qualité du signataire"), et M. Muzito pour "conflit d'intérêt avec le Palu qui conteste sa candidature".
M. Muzito avait annoncé en mars la fin de l'alliance électorale avec la majorité pro-Kabila, avant de quitter le Palu. A cette époque, le patriarche Gizenga avait été salué par le président Kabila en personne lors d'une rencontre.
Congolais d'origine ou pas
Deux autres candidats ont été disqualifiés pour "défaut de nationalité (congolaise) d'origine": l'ancien Premier ministre d'ouverture Samy Badibanga (novembre 2016-avril 2017) et la seule femme candidate, une haute-fonctionnaire, Marie-Josée Ifoku Mputa.
La double nationalité est interdite en droit congolais. M. Badibanga, "congolais d'origine", "a déposé sa déclaration de recouvrement de la nationalité congolaise après sa renonciation à sa nationalité belge d'acquisition", selon un extrait du Journal officiel du 7 décembre 2016 reproduit par la Libre belgique. "Je suis congolaise d'origine par mon père et par mère", s'est défendue Mme Ifoku Mputa jointe par l'AFP. "Pendant un temps, j'ai acquis la nationalité canadienne. En 2011, j'y ai renoncé parce que je savais que j'allais entrer en politique. J'ai reçu un document de répudiation des autorités canadiennes. J'ai recouvré ma nationalité congolaise d'origine", plaide l'ex-vice-gouverneure de la province de la Tshuapa.
Le débat est encore juridique, mais le quotidien d'opposition le Potentiel accuse: "La Majorité présidentielle est totalement engagée à torpiller le processus électoral. Après s'être doté d'un dauphin, le régime en place veut s'assurer par tous les moyens, y compris les coups bas politiques et la tricherie, de gagner les prochaines élections".
AFP
RDC : Kabila désigne un dauphin, ses adversaires crient victoire
Le président congolais Joseph Kabila a désigné mercredi un candidat à sa succession à l'élection présidentielle prévue en décembre en République démocratique du Congo, une première dans ce pays qui n'a jamais connu de transition pacifique.
Ebola en RDC : un cas supplémentaire, des vaccins dans la semaine (OMS)
Un cas supplémentaire de fièvre d'Ebola a été enregistré en République démocratique du Congo où les vaccins vont arriver "mercredi ou jeudi", a annoncé dimanche à l'AFP le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Vu sur Internet : procès inédit d'un opposant congolais sur son lit d'hôpital
La photo fait le tour de Toile ce mercredi 21 février 2018. C'est celle d’un député congolais, malade, couché sur un lit d’hopital... Jusque-là tout est normal. Sauf que cet élu de l’opposition est entouré par des hommes en blouse noire, ce sont des juges et des avocats... Bienvenue au tribunal !
RDC : un prêtre relâché après 48 heures d'enlèvement
Un prêtre catholique et une autre personne enlevés dans l'est de la République démocratique du Congo ont été relâchés 48 heures plus tard par des ravisseurs non autrement identifiés, a-t-on appris jeudi auprès d'un responsable ecclésiastique.
[Revue du web] En RDC, le gouvernement réduit l'accès aux réseaux sociaux
Le seul sujet de notre revue du web de ce jour est la restriction de l'accès aux réseaux sociaux en RDC.
Evidemment, c’est toujours un peu triste de devoir parler de la coupure de l’Internet ou de la restriction des accès aux services en ligne mais c’est aussi ça l’actualité.
Et ce matin, c’est le site web de la BBC Afrique qui nous apprend que le gouvernement congolais à travers l'autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Congo (ARPTC) a demandé à Orange, un des opérateurs GSM du pays, de prendre des mesures pour réduire au strict mininum la capacité de transmission d'images sur les réseaux sociaux.
Les réseaux sociaux et applications de messagerie instantanée tels que Facebook, Instagram, Twitter et Whatsapp sont notamment visés.
Il faut dire que la décision des autorités intervient alors que des manifestations contre le gouvernement sont prévues dans tout le pays ce mardi et demain mercredi.
Le Docteur Denis Mukwege reçoit le Prix Sakharov
Le parlement européen a décerné le Prix Sakharov pour la liberté de penser au Docteur Denis Mukwege ce 21 octobre 2014. Le médecin congolais connu pour son combat contre les violences faites aux femmes en République Démocratique du Congo (RDC)...