La séance de travail entre le chef l’Etat et les membres de la conférence des présidents du parlement s’est tenue à la présidence de la République. Patrice Talon a présenté le contenu rapport du dialogue politique à ses invités qu’étaient le président de l’Assemblée nationale, les autres membres du bureau de celle-ci ainsi que les présidents des commissions permanentes et ceux des groupes parlementaires.
Après plusieurs heures de discussion, un communiqué final a été lu par le ministre de la Communication, Alain Orounla. Selon ce compte rendu, le les échanges ont abouti à la décision de voter une loi d’amnistie pour les personnes impliquées dans les violences électorales liées aux législatives d’avril 2019. On se rappelle que la contestation de ces élections avaient été émaillées de violences le jour du vote mais aussi au début du mois de mai à Cotonou puis en juin à Savè et Tchaourou.
Il s’agit de pardonner à toutes les personnes arrêtées, jugées ou pas, a réagi, le président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou.
Comité d’experts
Plus généralement sur les conclusions du dialogue politique la réunion de Patrice Talon avec la conférence des présidents de l’Assemblée nationale a décidé de mettre en place un comité d’experts chargé. Le comité d’une dizaine de membres est “chargé de la formulation technique des recommandations du dialogue politique", a déclaré le ministre porte-parole du gouvernement.
Le comité d’experts est composé du facilitateur du dialogue politique et de ses rapporteurs auxquels vont d’adjoindre trois personnalités désignées par le bureau de l’Assemblée nationale et deux par le président de la République.
Au total, cinq ou six lois seront prises pour mettre en oeuvre les décisions du dialogue du Palais des congrès, a indiqué le président de l’Assemblée nationale à la fin de la réunion.