C’est le discours d’ouverture du chef de l’Etat qui a posé le sujet de la discussion : la réforme des deux lois controversées qui ont conduit aux élections législatives monocolores d’avril 2019. Le 15 juillet dernier, Patrice Talon l’avait aussi annoncé.
“A la mise en œuvre de ces lois, nous nous sommes déchirés au point de compromettre notre cohésion”, a constaté Patrice Talon dans son discours devant les délégués. “Notre charte des partis politiques et notre code électoral nous ont causé du tort, parce que bon nombre d’entre nous, à la mise en œuvre, ne s’y sont pas retrouvés”, a ajouté le chef de l’Etat.
Patrice Talon invite alors les délégués au dialogue politique à “explorer toutes les pistes possibles d’amélioration de l’arsenal juridique régissant notre dispositif électoral et pour formuler des recommandations pertinentes pour y parvenir”.
Aux délégués, le chef de l’Etat a aussi donné l’assurance que son gouvernement “appréciera avec diligence la pertinence et l’opportunité de [leurs] recommandations en vue d’accomplir les actes qui relèveront de sa responsabilité”.
Il faut dire presque tous les partis invités ont répondu présents à travers leurs responsables et délégués. Le parti d’opposition FCBE dont la participation a fait l’objet de polémique, est notamment présent.
Les travaux seront conduits par un modérateur et facilitateur désigné par le chef de l’Etat. Il s’agit du professeur Dorothée Sossa. Le rapporteur principal, Victor Topanou, qui sera assisté de deux autres désignés par les participants est aussi choisi par le président de la République.