A l’issue de la mission de contrôle de reversement diligentée en 2017 par le gouvernement de Patrice Talon, il a été recensé 34 636 contractuels agents de l’Etat reversés dans la fonction publique. Sur la base des fichiers disponibles au ministère de la fonction publique, 25 135 agents ont été régulièrement reversés suivant les critères établis. 5 641 ont été irrégulièrement reversés. Le conseil des ministres a décidé de leur maintien pour des raisons d’ordre social. “Ce sont seulement les agents dont les diplômes vont se révéler non authentiques qui ne seront pas maintenus dans la fonction publique”, a déclaré la ministre de la fonction publique.
Sur le volet du maintien des agents contractuels, c’est une autre mesure salutaire du gouvernement. Le conseil des ministres a aussi décidé de la régularisation de 2 476 agents répartis dans divers ministères en agents de l’Etat. “Plus de 7 000 agents devraient voir leur contrat résiliés parce que ne remplissant les conditions d'éligibilité (..) pourtant le gouvernement a décidé de les maintenir dans leur emploi”, a expliqué Adidjatou Mathys sur le maintien des agents contractuels de l’Etat.
Afin de permettre à des agents de l’Etat admis à la retraite “précocement” en application de la loi n°2015-19 du 15 novembre 2016 le conseil des ministres a décidé de verser leur cotisations à la CNSS. Elles sont évaluées à deux milliards sept cent vingt-cinq millions huit cent quarante-six mille trois cent vingt-sept (2 725 846 327) de francs CFA. Ils pourront de ce fait prétendre bénéficier d’une pension de retraite pour certains et d’une allocation de vieillesse pour d’autres. 3 100 agents sont concernés par cette situation d'ici 2030.