Le principe de l’évaluation diagnostic des compétences enseignants est acquis selon Noël Chadaré, secrétaire général COSI interrogé par Radio Bénin à l’issue de la rencontre avec Patrice Talon.
Ainsi les enseignants contractuels de l’Etat, du primaire et du secondaire, devraient subir prochainement des évaluations intellectuelles organisées par le gouvernement. Différentes décisions seront alors prises à l’égard des enseignants évalués en fonction des résultats : intégration dans le coprs des fonctionnaires, formation de mise à niveau ou reconversion...
A noter que l'évaluation sera obligatoire.
Pas de licenciement
En 2018 et en début d’années, deux évaluations avaient été largement boycottées par les enseignants aussi bien du primaire que du secondaire. Motif, “on n’avait pas compris les objectif”, selon Noël Chadaré. Les syndicats redoutaient notamment des licenciements.
Cette fois, les règles seraient claires dès le départ, à en croire Noël Chadaré. “Nous ne sommes pas d’accord pour que l’évaluation débouche sur des licenciements. Le chef de l’Etat nous a martelé qu’il fera tout pour qu’il n’y ait pas de victime”, a déclaré le responsable syndical. Son collègue Kassa Mampo, secrétaire général de la CSTB, a lui aussi indiqué que son organisation est contre toute évaluation qui débouche sur des licenciements.
Les acteurs syndicaux voudraient être impliqués dans l’organisation des évaluations projetées afin d’éviter un nouvel échec. “Il faut partir de l’échec de la première évaluation pour corriger ce qui n’a pas marché afin d’avoir plus de chance de succès”, a fait savoir Noël Chadaré promettant que les syndicats vont expliquer les tenants et aboutissants de la mesure aux enseignants concernés.