mardi, 16 juillet 2019 10:58

Dialogue politique : Patrice Talon veut régler la situation des partis non enregistrés

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La rencontre annoncée entre le président de la République et les responsables de 11 partis politiques dans le cadre du dialogue politique a eu eu lieu lundi 15 juillet au Palais de la Marina. A l’occasion, le chef de l’Etat a échangé avec ses invités sur les formalités administratives de reconnaissance officielle desdits partis. 

Sur les 11 invités, seul le parti Restaurer l’Espoir de Candide Azannaï était absent à cette rencontre autour du président, deux de ses ministres (Intérieur et Justice) et du Médiateurs de la République. A ceux qui ont répondu présents, le président Patrice Talon a dit sa “gratitude”.

“Votre présence (...) est la preuve que nous sommes capables de reconstruire ensemble ce qui est abîmé au sacrifice de nos intérêts individuels et de nos égos”, a déclaré le chef de l’Etat aux délégués des 10 partis présents.

Aucun desdits partis n’a cependant une existence légale au sens de la charte des partis politiques. Depuis le 17 mars 2019, les partis qui n’ont pas été déclarés conformes à la nouvelle loi dans le cadre des élections législatives ont en effet cessé d’exister. Cette situation a d’ailleurs privé nombre d’entre eux des dernières élections.

Réformes des lois électorales

Aux dires du chef de l’Etat, la concertation du 15 juillet avait donc pour objectif de trouver les “voies et moyens devant permettre dans les plus brefs délais de conférer” à ces partis leur statut juridique.

Une fois cette question réglée avec le ministre de l’Intérieur, une deuxième étape du dialogue politique sera convoquée pour discuter des “retouches nécessaires à apporter à la charte des partis politique et au code électoral”, a expliqué Patrice Talon. Mais il ne devrait pas être question de remettre en cause la réforme du système partisan, a précisé le chef de l’Etat.

Dès jeudi prochain, les responsables des partis concernés par les formalités d’enregistrement devraient retourner au ministère de l’Intérieur pour les corrections éventuelle à apporter à leurs dossiers qui avaient été rejetés à la veille des élections. 

Claudine Prudencio, présidente de l'UDBN, reçue sur Radio Bénin a déclaré que son parti était "confiant" après la rencontre avec le chef de l'Etat. Mais à l'USL de Sébastien Ajavon, c'est la "surprise" et la "déception". Fidèle Sonon qui représentait le parti à la concertation avec Patrice Talon, s'attendait à entendre le chef de l'Etat leur faire part des "dispositions que son administration était en train de prendre ou les dispositions déjà prises pour débloquer le 'blocage administratif artificiel'.".

 

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