Les regards seront aussi tournés vers Bruxelles où des échanges ont lieu pour réfléchir sur l’avenir des accords ACP-UE qui expirent en 2020. La session qui se tient à Cotonou jusqu'au 5 décembre, tourne autour de la globalisation et la montée du populisme ainsi que de l’avenir des Etats face aux changements climatiques. "Faire de la négociation un véritable outil de développement", c’est le souhait du président de l’assemblée nationale, Adrien Houngbédji face aux différentes préoccupations qui seront débattues.
Des discussions, il est attendu des accords sur trois résolutions. la première est liée à la lutte contre la cybercriminalité et le trafic des stupéfiants, la deuxième est consacrée au développement des petites et moyennes entreprises au coeur de la mutation des pays ACP. La dernière résolution est la lutte contre les effets dévastateurs du trafic des espèces sauvages dans les pays ACP
A l’ouverture des travaux, Patrice Talon, a fait observer que “la coopération ACP-UE semble manquer de contenu de plus en plus”. Comme solution, le chef de l’Etat a exhorté les participants à ne pas seulement dénoncer mais en prendre acte et proposer des actions pour inverser la tendance.