Le député coordonnateur du BMP, Jean-Michel Abimbola et ses collègues qui étaient face à la presse ont tenu à expliquer le bien-fondé de plusieurs lois votées par le parlement mais dénoncés par l’opposition.
Il s’agit particulièrement de la loi portant organisation judiciaire, du code pénal ou encore la loi sur l’embauche. Cette dernière qui allège les conditions d’emploi sous contrat à durée déterminé est vue comme une menace à la sécurité des emplois dans le secteur privé par certains observateurs. Elle encourage plutôt les recrutements dans les entreprises, a soutenu Jean-Michel Abimbola.
Les réformes électorales elles aussi contestées par l’opposition étaient au menu de la réaction des députés pro-Talon. Les cautionnements de 250 millions et 249 millions pour prendre part aux élections présidentielles et législatives ne sont pas des mesures d’exclusion, ont-ils clamé. En contrepartie du financement publique des partis politiques, ceux-ci doivent déposer des garanties conséquentes au Trésor public avant d’aller aux élections, a expliqué Jean-Michel Abimbola.
Réformes douloureuses
Les réformes économiques du gouvernement même “douloureuses” sont aussi pertinentes selon Orden Alladatin, l’un des conférenciers. Il faut les poursuivre malgré tout car “aucune réforme ne se fait sans résistance” a appuyé son collègue Abimbola convaincu que le gouvernement et le parlement sont engagés dans une politique de réformes :
“Nous sommes donc en présence d'une législature de réformes qui accompagne un gouvernement de réformes pour le bien de nos populations”.
Il a par ailleurs invité les députés de l’opposition à proposer aussi des lois au lieu de se contenter de critiquer les initiatives de la majorité.