Au cours de cette émission spéciale, le député de 79 ans a soutenu que les amendements préconisés ne visent qu’à sortir le Bénin du cycle des élections récurrentes du fait de l’instabilité du calendrier électoral.
Les députés initiateurs de la révision constitutionnelle souhaitent aligner les mandats des élus (du président aux conseillers communaux). Il est impossible de le faire sans toucher la Constitution, a défendu Bruno Amoussou qui rejette ainsi l’idée d’une simple modification du code électoral pour réaliser l’objectif visé.
Pour rappel, le mandat des députés est principalement visé. Il doit être porté à 5 ans pour faire coïncider tous les 5 ans toutes les élections politiques au Bénin. Actuellement, le scénario ne se produit que tous les 20 ans et seulement pour les législatives et la présidentielle. En en l’état actuel des choses on ne peut faire coïncider ces deux élections avant 2031.
“Le système ne permet pas de stabiliser le calendrier électoral”, fait observer Bruno Amoussou.
A l’en croire, les propositions de réformes datent de 2012 et seraient d’ailleurs inspirées des travaux des deux commissions de relecture la Constitution nommées en 2008 et 2011 par le président Boni Yayi.
Partant de là, Bruno Amoussou souhaite que les députés, toutes tendances confondues, soutiennent la modification de la Constitution qui sera débattue ce jeudi 5 juillet au Palais des gouverneurs.
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