La décision est une réponse à une requête suscitée par une portion du discours du président de la Cour lors de l’installation des membres du Cos-Lépi. Ce jour-là, Théodore Holo avait affirmé que l’actualisation du fichier électoral prendrait en novembre 2018, considérant donc, la date de prise fonction des membres du Cos-Lépi pour une mission de six mois.
Or, relève le requérant, une précédente décision de la Cour avait fixé au 30 juin 2018 la fin de la mission du Cos-Lépi. Dans cette décision, la Cour intimait l’ordre à l’Assemblée nationale de désigner ses représentants au sein de l’organe au plus tard le 21 décembre ; l’installation du Cos-Lépi était déjà en retard de six mois.
Dans sa décision, la Cour constitutionnelle vient de réaffirmer que le délai de six mois court effectivement à partir du 8 mai :
“La désignation des membres du Cos-Lepi n’étant intervenu que le 20 avril 2018 et leur installation par la Cour constitutionnelle le 08 mai 2018, leur mandat a commencé à cette date pour s’achever six mois plus tard, soit en novembre 2018.”
La conséquence de cette situation exceptionnelle sera la non installation d'un nouveau Cos-Lépi en juillet prochain comme le prévoit le code électoral.
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