jeudi, 23 février 2017 15:28

[Série] Histoire de la Conférence nationale : le 23 février 1990, les objectifs de la Conférence se précisent

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Au 5ème jour de la Conférence nationale ce 23 février 1990, les délégués commencent par affirmer clairement les objectifs des assises. Les jours précédents avaient été marqués par un clair-obscur peu rassurant. Le 22 février, au lendemain de la visite du président Kérékou à l’Hôtel PLM Alédjo, le débat de politique général avait porté sur un ensemble de tares du régime révolutionnaire qu’il fallait abattre en douceur : corruption, immixtion de l’exécutif dans la justice, pensée unique, censure des médias, etc.

A la synthèse au matin du 23 février, le présidium retient ces questions : la souveraineté de la Conférence, le renouveau démocratique, le pluralisme politique, la réconciliation nationale et le gouvernement de transition. Quel contenu sera donné à ces différentes questions ? Début de réponse avec les travaux des commissions thématiques. Celles-ci se réunissent au Stade de l’Amitié de Kouhounou pour approfondir les débats. Elles étaient au nombre de trois : la Commission des affaires économiques et sociales présidée par Nicéphore Soglo ; la Commission des affaires culturelles et éducatives dirigée par Félix Essou Dansou et la Commission des affaires constitutionnelles confiée au professeur Maurice Glèlè-Ahanhanzo.

Le 23 février, nous sommes à 48 heures du “dimanche de la victoire”, dimanche de proclamation de la souveraineté de la Conférence. Mais avant le 25 février, le processus vers cette proclamation ne se déroulera pas sans oppositions notamment celle énergique et désormais célèbre du Colonel Maurice Kouandété.

A suivre…

(Re)lire >> [Série] Histoire de la Conférence nationale : le 21 février 1990, Kérékou met en garde contre un coup d'Etat

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