Souleymane Ashanti, Vice-président de la HAAC / Archives
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Ils sont toujours insatisfaits et le font savoir. Les conseillers de la HAAC (Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication) n'étaient pas présents à l'ouverture officielle ce 29 septembre 2015 à Cotonou de la deuxième session de l'année. Motif, ils restent sans moyens de travail en l'occurrence les véhicules de fonction. C'est la deuxième manifestation d'humeur des conseillers de la HAAC. Ils avaient déjà boycotté une première session au début du mois.
Arrivé au siège de l'institution tard après l'heure prévue de démarrage de la session, Souleymane Ashanti, le vice-président de la HAAC, a expliqué à la presse que lui et ses pairs attendent toujours les véhicules promis par le gouvernement. Après le premier boycott, le Président de la HAAC avait reçu la promesse du chef de l'Etat de doter les conseillers en véhicules. La promesse n'a pas été tenue, regrette Souleymane Ashanti :
"Les véhicules de fonction promis par le gouvernement ne sont pas livrés jusqu'à ce jour. Il est de la compétence du gouvernement de donner les moyens à toutes les institutions de la République, y compris la HAAC, pour fonctionner. Malheureusement ces moyens ne sont pas disponibles et cela compromet dangereusement le fonctionnement de l'institution".
Face à l'absence de ses pairs, le Président de la HAAC a néanmoins déclaré ouverte la session, sans la solennité voulue, juste pour se conformer à la loi.
Vincent Agué (@afoukin)