En prélude à la session extraordinaire du Conseil des ministres des pays membres de l'Autorité du Bassin du Niger (Abn), des experts de l'Abn se sont réunis à Cotonou hier 29 septembre 2015. Cette réunion d'experts examinera le plan d'investissement des actions engagées face aux changement climatiques.

Selon le Secrétaire exécutif Collins Ihekire, des actions urgentes doivent être engagées pour sauver le bassin confronté à l'accroissement des populations des pays membres et à la menace progressive de la sécheresse depuis 1990. A l'ouvertue de la réunion ce mardi, il a invité les participants à la cohésion pour l'atteinte des résultats escomptés.

Cette réunion est déterminante pour sauver le bassin du Niger, a dit la présidente du Conseil des ministres de l'Abn, Christine Gbédji, ministre de l'Hydraulique du Bénin.

"Elle vous permettra d'harmoniser vos points de vue d'experts sur la pertinence des actions inscrites dans le plan d'investissement climat qui vous est soumis par le secrétariat exécutif de l'Abn".

Le Conseil des ministres de l'Abn se penche sur le rapport de la réunion des experts ce mercredi 30 septembre 2015 à Cotonou.

Il faut dire que le Bassin du Niger est composé de neuf pays à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte dIivoire, le Tchad, le Mali, la Guinée, le Niger, et le Nigeria. Ces Etats partageant le fleuve Niger ont décidé vers les années 1960 de coordonner leurs efforts, en vue de l'exploitation des ressources naturelles du bassin, au premier rang desquelles se trouve l'eau. La naissance de l'ABN remonte à 1964 avec la création de la Commission du Fleuve Niger. L'Autorité existe sous sa forme actuelle depuis le 21 novembre 1980.

Michée Elègbè