Dénommé programme de pré-insertion dans l’enseignement, c'est une solution pour faire face aux tau élevé de chômage et aux besoins non satisfaits dans le domaine de l'éducation. Pour Urbain Amégbedji, il vise à "stabiliser, sécuriser l'emploi des vacataires et leur donner plus de permanence dans ce domaine".
Sur les 34 690 candidats ayant pris part aux deux vagues du test de recrutement, 17 984 ont été déclarés "apte à enseigner". Mais seuls 15 875 ont été appelés pour signer le contrat. Les 2 000 personnes restantes demeurent dans la base de données et placées sur la liste d'attente.
Les bénéficiaires de ce contrat n'auront pas de taxe et d'impôts à payer. Pendant qu'ils donneront les cours aux élèves, ils suivront des formations pour acquérir la pédagogie et les aptitudes nécessaires pour enseigner.
Se prononçant sur ces affirmations et critiques qui tendent à faire croire que le traitement financier de ces enseignants sous programme spécial d'insertion est dérisoire, le directeur général de l’ANPE explique que les bénéficiaires en tireront plus profit que de rester dans la vacation.