mercredi, 18 septembre 2019 08:29

Fermeture des frontières nigérianes : le gouvernement cherche des solutions avec les producteurs agricoles

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Plus de trente jours sont passés depuis la fermeture des frontières nigérianes avec le Bénin. Face à une situation qui affecte l’économie béninoise à travers le secteur agricole, le gouvernement béninois rassure et essaie de trouver des alternatives avec les acteurs du secteur.

La fermeture des frontières nigérianes commencent à avoir de graves conséquences sur de nombreux secteurs d’activités de l’économie béninoise. Dans le domaine agricole, par exemple, le prix de la tomate s’est effondré, laissant les producteurs maraîchers dans une situation délicate. Incapables d’écouler leur produit au Nigeria, les maraichers sont obligés de brader les prix d’un produit qu’ils ne peuvent conserver trop longtemps.

Préoccupé par la situation, le gouvernement a dépêché une délégation ministérielle dans les champs afin de discuter avec les producteurs. Le mardi 17 septembre 2019, le ministre de l’Agriculture et son homologue de l’industrie et du commerce se sont rendus à Grand Popo, dans le Mono, pour échanger autour des alternatives possibles avec les maraîchers de ce département. “Notre démarche, c’est de venir échanger avec vous et de voir ensemble, et si ça durait,on fait comment ?” s’est exprimé le ministre de l’agriculture. Pour lui comme pour son collègue de l’industrie et du commerce, il s’agit de trouver des alternatives durables pour faire face aux caprices du voisin nigérian.

Face aux émissaires gouvernementaux, les producteurs ont exposé leurs différentes approches de solution. “Nous demandons au gouvernement de nous accompagner à aller prospecter de nouveaux marchés. A long terme, nous n’avons pas d’autres choix que de penser à la conservation et à la transformation”, a suggéré Mathieu Sahui, porte-parole des organisations de producteurs.

Les propositions des maraîchers sont apparus pertinentes aux yeux des ministres. Ils ont promis les étudier dans les meilleurs délais. “Ces solutions, nous allons les approfondir ensemble. Tout ce que vous avez déjà entrepris sera porté au chef de l’Etat”, a assuré Shadiya Alimatou Assouman. “J’ai été frappé par la pertinence des propositions alternatives faites par vous-mêmes les producteurs et les organisations de producteurs”, a renchéri Gaston Dossouhoui.

Les deux ministres ont effectué le même exercice de concertation avec les producteurs d’ananas à Allada, eux aussi frappés par la crise de la fermeture des frontières nigérianes.

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