Près de 50 journalistes ont fait le déplacement pour la séance de Cotonou qui fait partie d’une série d'activité pour la promotion de la police communautaire. Près de 50 journalistes ont été entretenus sur la notion de police communautaire. La session fait partie d’une série d’activité qui va s’étendre sur les jours à venir.
Les différentes communications ont permis aux participants d'appréhender ce nouveau concept qui veut se démarquer de l’ancienne police. La police communautaire veut “être une police proche des populations, au service des populations”. Il s’agira de s’appuyer sur les médias pour partager et recueillir les informations auprès de la population au profit des agents de la police communautaire. De ce fait la population sera plus impliquée dans la mise en oeuvre de la politique sécuritaire et devra faire des policiers des partenaires avec qui ils faut désormais collaborer.
Quatre principes fondamentaux caractérisent cette police communautaire : le rapprochement, la consultation, la mobilisation et la résolution des problèmes.
Pour Franck Aridja, coordinatrice régionale de la fondation Siedel, partenaire de l’atelier, l’objectif est d'impliquer de bout en bout les journalistes dans la mise en oeuvre de tous les rouages de la police républicaine afin de disposer d’informations utiles et de faire par la suite le contrôle citoyen des actions de la police.