La Criet a pour rôle de lutter contre la corruption, connaître également les dossiers de blanchiment de capitaux, de financement du terrorisme et de la cybercriminalité. Dans cette tâche, le président de la Cour suprême a appelé .les membres de la Criet nouvellement installée à faire un travail sans distinction de la taille de l’infraction
“Je ne suis pas de ceux qui s'accommodent de la petite délinquance ou de la corruption dite marginale et qui n’ont de mots durs que pour la grande délinquance pour la grande corruption : la délinquance est la délinquance, la corruption est la corruption” a déclaré Ousmane Batoko.
De son côté, Séverin Quénum ministre de la Justice a estimé que l’installation de la Criet devrait sonner le glas de tous les auteurs de crimes financiers quel que soit leur refuge. “Il sera loin le temps où on se soustrait à la justice… il suffirait de se faire élire au palais des gouverneurs”, a déclaré le garde des sceaux.
En recevant aussi le mandat de combattre le terrorisme, la Criet est attendue également sur le terrain des défis actuels pour moderniser et actualiser l’arsenal national de reddition de justice et de répression.
“Le temps est présent venu, d'inverser la tendance pour imposer sinon la vertue, du moins le respect de la valeur travail, le respect du bien public, le respect de l’autorité de l’Etat. C’est aussi le temps de la justice qui nous assure à tous, la sécurité face aux menaces du terrorisme dans le trafic de drogue et trafic ainsi que le blanchiment des capitaux assure le financement” a commenté Séverin Quénum.
Claudine Degbo