Les manifestants dénoncent le vote de lois qualifiées de scélérates et attentatoires aux libertés des travailleurs en général et ceux du secteur publique en particulier. Ils citent les récentes lois votées par les députés retirant le droit de grève aux agents de la santé, aux agents du secteur de la justice et aux magistrats le 28 décembre 2017.
Au terme d'une motion en six points résumant l'essentiel de leurs griefs contre l'exécutif et l'Assemblée nationale les manifestants fortement encadrés par des éléments de la police républicaine se sont dispersés dans le calme. Certaines confédérations syndicales annoncent déjà un mouvement de débrayage d'avertissement de 72 heures à partir du mardi prochain.
- Guillaume Aviyènou, correspondant Ouémé-Plateau