C'était prévisible. Réunie en assemblée générale mardi 2 janvier 2018 pour examiner le sujet du retrait du droit de grève aux agents de la santé, de la justice et de la sécurité l'Unamab dénonçait déjà une "violation flagrante de la Constitution et du Pacte International relatif aux droits économiques, sociaux et culturels." Mais le même jour, l'Assemblée nationale votait le retrait du droit de grève aux magistrats à la faveur de la modification de la loi portant statut de la magistrature.
L'Assemblée générale extaordinaire de ce jour s'est donc penché essentiellement sur la question du retrait du droit de grève aux magistrats. Pour l'Unamab, il s'agit d'un "recul démocratique". Les magistrats ont donc décidé d'entrer en grève à partir du lundi prochain. Il s'agira d'un "mouvement de grève de protestation de cinq (05) jours, tacitement reconductible, du lundi au vendredi.", a précisé le communiqué final de l'Unamab.
Lire ci-dessous l'intégralité du communiqué final de l'Assemblée générale extraordinaire de l'Unamab