Les séances de renforcement des élèves sont souvent organisées dans les établissements scolaires contre des frais payés par les élèves. Le gouvernement estime que les TD tels qu'organisés procèdent de "surpercheries graves". Il y est donc mis fin dès la prohaine rentrée scolaire.
Koffi Charles Maximin Codjia, directeur de cabinet du ministre de l'Enseignement secondaire se fait plus clair sur les surpercheries en cause dans les fameux TD organisés selon de bonnes intentions à l'origine :
"Les TD, c'était pour essayer de relever le niveau des élèves. C'était au lendemain des mouvements de grèves où les élèves n'ont pas fait l'année scolaire pleine, des enseignants se sont dit :'il faut un temps supplémentaire pour encadrer mieux les élèves'. On ne payait rien ; mais après quelques années, on s'est rendu compte que c'est devenu un principe. Il y a même des écoles de TD dans les écoles où ceux qui viennent aux TD bénéficient de la chance de une idée des épreuves pour les examens."
D'ailleurs dans les conditions normales d'ensignement, les TD ne devraient pas avoir lieu selon Koffi Charles Maximen Codjia. "L'enseignant qui a bien enseigné, qui donné tout et tout n'a pas le temps de faire des TD", affirme-t-il.
Le syndicaliste Noël Chadaré approuve la mesure mais avec une nuance :
"C'est bien mais il faut trouver un palliatif. Dans le privé, on ne transige pas là-dessus, c'est automatique. Il faut intégrer les frais de TD dans les budgets des établissements [scolaires, Ndlr]
A en croire le directeur de cabinet du ministre de l'Enseignement secondaire, l'interdiction des TD payants sera étendue progressivement aux établissements privés.
Le gouvernement prévient que les contrevenants à la mesure d'interdiction seront sanctionnés.