La décision du gouvernement d’organiser des examens nationaux de licence et de master continue de faire des remous. A la suite du mouvement de mécontentement manifesté par certains étudiants le vendredi dernier, un groupe de promoteurs d’établissements privé d’enseignement supérieur a apporté leur adhésion à la décision ce week-end.

Lors d’un point de presse tenu à Cotonou ce samedi, une une trentaine de promoteurs d’universités privées, réuni au sein du Forum des grandes écoles, ont marqué leur adhésion à la réforme. Selon leur porte-parole, cette réforme annoncée par le gouvernement est nécessaire pour l’amélioration de la qualité de l’enseignement au Bénin.

“Nous pensons que ça va introduire la notion de la qualité de formation et la notion de classement ce que nous appelons l’échelle des valeurs”, a expliqué Théophane Ayi. Les conférenciers disent également que la décision est en règle avec les lois du Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur, contrairement aux arguments des détracteurs de la décision.

Au terme de la rencontre, certains étudiants se sont dits convaincus de la pertinence de ces nouveaux examens.

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Maurice Thantan