Les acteurs francophones en charge de l’enseignement sont en réunion à Cotonou depuis ce mardi 9 mai 2017. La rencontre s’inscrit dans le cadre de la session 2017 de la réunion du bureau de la Conférence des ministres de l’éducation des Etats et gouvernements membres de la Francophonie (Confemen). Durant trois jours les participants vont étudier et réfléchir sur les grands sujets qui seront inscrits à l’ordre du jour de la prochaine réunion ministérielle de l’institution qui se tiendra en 2018 au Canada.

L’accès à l’éducation de qualité pour tous est l’enjeu fondamental autour duquel les représentants des 44 Etats et gouvernements membres de la Confemen vont réfléchir. Depuis plusieurs années, l’institution mène ce combat dans les pays francophones, a rappelé son secrétaire général, Jacques Ki Bouréima, à l’ouverture de la session :

“Ces dernières années, la Confemen a travaillé à renforcer sa notoriété, sa crédibilité, sa visibilité auprès de la communauté internationale”.

Pour le représentant de l’administrateur général de l’Organisation internationale de la Francophonie, les différents représentants de gouvernement doivent maintenir la lutte contre l’ignorance en offrant un accès à une éducation de qualité à toutes leurs populations. “Nous avons en commun le combat contre l’ignorance, le combat… de faire en sorte que les jeunes filles et les jeunes garçons puissent avoir accès à une éducation de qualité”, a rappelé Emile Tanawa.

A l’occasion de l’ouverture officielle des travaux, Salimou Karimane, le ministre béninois des enseignements maternel et primaire, représentant le Chef de l’Etat, a exprimé l’adhésion du Bénin “à la cause de l’éducation”.

Créée en 1960, la Confemen est la plus ancienne des institutions de la Francophonie. Il faut signaler qu’au terme de la session de Cotonou, le Bénin prendra la tête de l’institution pour les 12 prochains mois.

Maurice Thantan (@seigla)