Théophile Worou, ministre de l'Environnement, à Cotonou le 8 mars 2016.

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Le Bénin est l'un des neuf premiers pays qui bénéficieront de l'appui financier du Fonds vert pour le climat (Fvc). Créé en 2009 lors de la conférence sur le climat de Copenhague, le Fvc est un mécanisme de transfert financier à destination des pays en développement pour combattre les effets des changements climatiques.

Au cours d'un atelier dit de lancement du projet de préparation du Bénin à l'opérationnalisation du Fvc, ce mardi 8 mars 2016 à Cotonou, le ministère de l'environnement avec les agences des nations unies dont le Pnud et le Pnue ont jeté les bases de la mise en oeuvre du Fvc au Bénin.

A en croire Ibila Djibril, directeur général des changements climatiques, le programme de préparation à l'opérationnalisation du Fonds vert pour le climat "vise à combler les lacunes d'ordre institutionnel, légal et technique [du Bénin] pour planifier, accéder et gérer les financements alloués par le Fvc." Plusieurs questions préparatoires ont été abordées lors de la rencontre notamment les modalités de fonctionnement du fonds, le plan de travail annuel de son comité de gestion, etc.

Le premier chantier sur lequel l'appui du Fonds vert pour climat déployé au Bénin est la proposition et l'adoption d'une loi sur les changements climatiques. Pour les autorités du ministère de l'environnement, cet objectif devrait être atteint au plus tard en décembre 2017.

Maurice Thantan