Examiner de façon plus critique la corrélation entre la dégradation de l'environnement et la survenue des maladies non-transmissibles, c'est la tâche à laquelle se consacre une conférence internationale au Palais des congrès de Cotonou depuis ce mercredi 10 février 2016.
Sur l'initiative de l'Association des cliniques privées du Bénin et de l'Association béninoise de santé et sécurité au travail, des professionnels de la santé venant de plusieurs pays d'Afrique et d'Europe vont confronter leurs connaissances et les expériences de leurs pays respectifs sur la question.
L'objectif à terme est d'attirer l'attention des pouvoirs publics sur le fléau des affections ciblées en rapport avec l'état de l'environnement. Le phénomène serait en train de prendre de l'ampleur. On assiste à une recrudescence des maladies respiratoires, du diabète et du cancer.
L'autre enjeu réside dans la surexposition des pays à faibles revenus à ces maux, qui concentrent à eux seuls 80 % du taux de prévalence.
A en croire Jacob Nanboni, Directeur de cabinet du ministre de la santé, les assises devraient déboucher sur l'idée de mise en place d'un observatoire des maladies non-transmissibles.
Agohoué Géraldo