Le Bénin, le Burkina Faso et le Niger harmonisent leurs points de vue à Cotonou sur la transhumance transfrontalière à travers une réunion de trois jours ouverte ce 4 novembre 2015 à Cotonou. La rencontre se tient sous l'égide de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest) et de l'UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine). Y prennent part une centaine de personnes provenant notamment de la communauté pastorale et des ministères de la décentralisation et de l'agriculture des trois pays.
La concertation de Cotonou permettra de créer un environnement profitable aux pasteurs du Sahel. Une première réunion s'était tenue au Togo sur la transhumance entre les pays du Sahel et les pays côtiers. A Cotonou, les participants ont l'occasion de renforcer les acquis de la précédente rencontre.
L'enjeu est multiforme. 5 % du PIB de l'Afrique de l'ouest, c'est le poids économique de l'élevage pastoral, selon le représentant du président de la commission de la CEDEAO. Le secteur est donc "une source majeure de création de richesses", a ajouté Alain Sy Traoré. Par ailleurs, une bonne transhumance agro-pastorale est facteur de sécurité alimentaire dans les pays pauvres, a fait observer le représentant des partenaires techniques et financiers.