Le programme d’appui au secteur de la microfinance (Pasmif) a été lancé en 2010 pour renforcer le secteur de la microfinance. Après sept années de mise en oeuvre, les résultats revèlent que de nombreux progrès ont été réalisés. Mais de nouveaux défis restent à relever. A Cotonou, ce jeudi 9 février 2017, les acteurs du secteur se sont réunis pour faire un bilan à mi-parcours de la mise en oeuvre de ce projet soutenu par le Canada à travers son agence de développement international, Affaire mondiales internationales.
“A travers le Pasmif, des progrès ont été réalisés. Il y a eu également des limites à notre action et nous sommes également confrontés à des difficultés”, a déclaré Maurille Couthon, directeur du Pasmif-Bénin. Pour Julie Ploudre représentante d’Affaires mondiale Canada, partenaire financier du Pasmif, “les résultats atteints sont remarquables”.
L’évaluation à mi-chemin du Pasmif vise non seulement à apprécier le chemin parcouru mais aussi à trouver les alternatives aux difficultés rencontrées. Le but visé est d'arrimer cette initiative avec le volet emploi des jeunes et autonomisation des femmes du programme d’action du gouvernement. C’est l’essentiel du propos du directeur de cabinet de la ministre des affaires sociales. “En visant l’amélioration des conditions de vie des populations, pilier 3 du programme d’action du gouvernement, le gouvernement du Bénin fait de la question de l’emploi des jeunes et de l’autonomisation des femmes une priorité. Dès lors la microfinance professionnelle menée dans un environnement très assaini en sera le moteur”, a-t-il expliqué.
Outre l’assainissement du milieu de la microfinance, le Pasmif vise également la professionnalisation et le renforcement du réseau de la Fédération des caisses d’épargne et de crédit agricole mutuel du Bénin (Fececam).
Maurice Thantan