Avant le discours d’installation donné par Wallys Zoumarou, les deux secrétaires parlementaires de circonstance - les deux plus jeunes élus qui forment avec le doyen d’âge le bureau provisoire conduisant les activités du parlement - ont tour à tour lu la liste des 83 élus telle que notifié au secrétaire général administratif de l’Assemblée nationale par le président de la Cour constitutionnelle et les nombreuses lettres de notification de recours en contestation des élections reçue par la Cour.
Recomptage des voix, contestation de l’élection de certains députés, invalidation de tout le scrutin,... Les demandes formulées par les auteurs des différents recours sont divers. Au point d’arracher un commentaire au doyen d’âge Wallys Zoumarou dont l’élection est aussi contestée :
“J’ai l’impression que tous les députés sont assis sur un siège plus ou moins éjectable. On ne sait pas ce que ça va donner.”
Cependant un député installé reste élu jusqu’à ce que la Cour invalide ou non son siège à la suite d’une contestation.
L’élection du bureau est renvoyée à demain vendredi 17 mai. Contrairement au schéma de 2015 où la majorité n’était acquise à aucun parti, le suspense n’existe pratiquement pas sur la configuration du bureau du parlement de 2019. L’Union progressiste forte de ses 47 sièges devrait contrôler le perchoir de l’Assemblée nationale. Les supputations porteraient plutôt sur le nom de la prochaine deuxième personnalité de l’Etat.