10 Oct
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Au CNHU (Centre national hospitalier et universitaire) de Cotonou, la mort de quatre patients en salle de réanimation le vendredi 7 octobre est devenue une affaire polémique. Les autorités sanitaires tentent d’apaiser la situation qui serait liée à une coupure électrique. 

C’est au lendemain du drame que des internautes ont donné l’alerte jugeant intolérable “le décès de onze personnes dont une enseignante” suite à une coupure électrique au service de réanimation du plus grand hôpital du Bénin. Le Cnhu, c’est un couloir sûr vers la mort”, a rapporté sur sa page Facebook, Comlan Hugues Sossoukpe, d’un garde malade qui serait présent le jour du drame.  Dans les publications, la démission des autorités sanitaires est réclamée. 

Le parent d’une victime en colère

Pas onze morts comme annoncés sur les réseaux sociaux, mais quatre.  Dans une vidéo amateur devenue virale sur la toile, le parent d’une patiente décédée, tout furieux, pointe aussi la panne électrique :

 “pas de groupe de relais. Monsieur le ministre de la santé, veuillez démissionner, veuillez démissionner. Monsieur le directeur du centre national hospitalier et universitaire, démissionner parce que 4 décès, c’est trop; 4 décès après coupure d’électricité, c’est trop. (…) C’est une bavure.”

Une enquête ouverte

Dans un communiqué, la direction générale du Cnhu a annoncé l’ouverture d’une mission d’investigations. Appelant “les populations à la patience et au calme”,  le directeur du Cnhu, professeur Dieu donné Gnonlonfoun, a assuré “qu’aucune légèreté ou faute professionnelle ne restera impunie.

Réagissant au même dossier, le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin, a trouvé “cette situation grave”. Il a ajouté que “le président de la République a personnellement saisi l’Autorité de régulation du secteur de la santé à l’effet de la voir s’occuper du dossier”. Également, “le procureur de la République est saisi pour les suites judiciaires à donner”, a dit ministre Hounkpatin qui a présenté ses condoléances aux familles éplorées. 

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