Face aux bénéficiaires de la formation, l’initiatrice de la rencontre a d’abord relevé le lien entre le faible engagement social des femmes et leur situation de mères de familles.
"Nous avons des femmes qui font des enfants sans le vouloir. Et elles se retrouvent avec dix,enfants qui sont laissés à leur charge. Elles sont donc obligées de courir de gauche à droite pour les entretenir. Et ce faisant, elles n’ont plus le temps de s’impliquer dans les associations locales qui militent pour le développement à la base’’, fait observer Mesmine Cakpo.
Les occupations familiales pourraient pourtant se révéler utiles aux femmes qui s’engagent politiquement. C’est ce qu’a expliqué le parrain Idelphonse Tognigbo qui compare la femme au foyer à un ministre des Finances par ses capacités de gestionnaire :
“La femme a une capacité de gestion des ressources financières et cette expérience qu’elle a dans son foyer peut être mise au service des partis politiques et associations de base’’.
Raison pour laquelle M. Tognigbo a exhorté les femmes présentes à cette rencontre à militer au sein des partis politiques et à intégrer les instances de direction.
Mais avant tout, il faudra avoir du temps à consacrer aux activités sociales ou politiques. C’est pour cela que les femmes devraient contrôler les naissances afin d’éviter les grossesses non désirées.
Le communicateur du jour, Elias Samuel Gbaguidi a conseillé entres autres méthodes de planification familiale, celle de la glaire cervicale. Elle est pratique, fiable et ne coûte rien, a indiqué le spécialiste.