14 Sep
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La politique nationale de l’emploi des jeunes au Bénin se matérialise. Grâce au projet d’autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel (SWEDD), 1200 adolescentes déscolarisées ou non scolarisées ont été mises en formation depuis quelques semaines. 

L’installation et la maintenance de panneaux solaires, la peinture bâtiment et la sérigraphie sont les domaines dans lesquels les 1200 adolescentes déscolarisées ou non scolarisées se forment sur toute l’étendue du  territoire national. Selon Karl Frédérick Paul, représentant résident du consortium Plan International Bénin, “des centres de formation spécialisés ont été dûment identifiés pour prendre en compte les paramètres liés à la qualité de la formation, de l’infrastructure disponible et de la sécurité garantissant aux filles les conditions saines et acceptables d’apprentissage”

Sanctionnées par un diplôme, les formations ont une durée de trois à six mois avec une insertion professionnelle favorisée. “Pour garantir l’effectivité du démarrage des activités après la formation, l’installation de chaque bénéficiaire à travers la remise d’un équipement adéquat ou d’un fonds de démarrage reste un principe clé d’accompagnement donné par le projet SWEDD” aux dires de Djaoudath Alidou, coordonnatrice du projet SWEDD. 

Le premier septembre dernier, le processus d’’autonomisation des jeunes filles des départements de la zone Sud du Bénin a été acté à Djakotomey dans le Couffo.  700 adolescentes déscolarisées ou non scolarisées ont été mises en formation. 

Depuis mardi 30 août, 500 adolescentes des départements de la zone nord et du centre Bénin bénéficient également de la même formation. “Cette opportunité pourrait les conduire vers leur autonomisation en tant que femme de demain”, a fait savoir Véronique Tognifodé, ministre des affaires sociales et de la microfinance, lors du lancement de la formation. D’ici quelques années, ces jeunes filles devraient échapper à la pauvreté extrême.

La politique nationale de l’emploi (PNE 2020-2025) est ainsi en exécution. Ce qui fait dire à Christophe Mègbédji au nom de ses collègues préfets de la zone Sud-Bénin que “nous sommes en train de vivre (…) le hautement social”.

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